Dans le précédent épisode (numéro 1, mis en ligne le 22
décembre 2022), nous avions parcouru les lieux originels de la fin du XIXème siècle du football à Sedan – le collège Turenne et la prairie de Torcy - point de départ d’une épopée
séculaire.
Nous commençons à présent une nouvelle série des
« Lieux de mémoire » (épisode 2) en trois parties autour des stades sedanais qui ont traversé le XXème siècle.
A la Belle époque, une multitude d’associations pratiquant
le football sont créées à Sedan. Sans être exhaustif, nous pouvons citer l’éternel premier « Le Foot-Ball Club Sedanais » (F.C.S en mars 1901). Parmi ses successeurs, nous pouvons aussi relever que les externes du collège Turenne créent
« L’équipe de la Place du Château » (en 1903), puis le « Cricket Club Sedanais » (en 1906, première équipe à arborer un écusson sur son maillot blanc) ou encore les
énigmatiques « Hirondelles Sedanaises » (en 1908). Toutes ces jeunes formations évoluent la plupart du temps sur le terrain de Torcy ou, à partir de 1913, dans la prairie face à la promenade du Bourrelet,
non loin de l’actuel jardin botanique.
Si, à
chaque fois le Père Trubert (encore jeune à l’époque et gardien de but) est présent, Marcel Schmitt rejoint aussi le « Racing Club Sedanais » (fondé le 5 février 1911 au
café Richoux, place du Rivage). C’est d’ailleurs ce R.C.S (jouant en vert et noir) qui, en fusionnant avec le Stade Sedanais (hypothétiquement en
maillot rouge ?) et avec l’Union Sportive de Balan (s’affichant en blanc et noir), donnera naissance après-guerre à l’Union Athlétique Sedanaise (l’U.A.S.). Par conséquence, la date
officiellement retenue (année 1919) comme date de création du club peut être sujet à discussion. Mais ceci est une autre histoire… (1)
Chaque supporter qui se rend au stade par quinzaine
mensuelle (re)vit un rituel qui l’accompagne à chaque fois. On prend son écharpe
fétiche, et on s’équipe de son maillot (le nouveau ou un ancien). Le chemin qui nous amène au stade est tracé dans notre tête tel un pèlerinage des Temps modernes. Et les habitudes y sont
nombreuses, de la place de parking aux voisins de la tribune, en passant par l’arrêt obligatoire au café des supporters ou au Club House (quand celui-ci est ouvert…), voire à la
boutique. L’entrée dans l’enceinte vénérée est également particulière, entre la
reconnaissance de la pelouse, des joueurs, la voix du speaker ou la sono crachant une musique parfois assourdissante… Que la tribune soit plus ou moins remplie, la passion étreint le supporter. Sous
la lumière des projecteurs, le stade devient le théâtre de multiples émotions, inégalées, changeantes et puissantes.
Sans remonter au cirque grec des Jeux Olympiques
helléniques, au CircusMaximus et au Colisée romain, les constructions antiques ont laissé des traces indéniables – suivi par un long oubli au Moyen-Age - dans les architectures
contemporaines des stades modernes. Il faut cependant attendre le XIXème siècle anglais – moment où sont instaurées des règles précises quant à la pratique du football – pour voir s’imposer des
normes strictes sur les terrains (2). En France (et à Sedan en particulier dans la verdoyante prairie de Torcy), la question du terrain devient très vite problématique : Les équipes
sedanaises changent souvent d’aire de jeu. Les joueurs sont du coup contraints d’enlever régulièrement les poteaux des buts et de les transporter. Les vestiaires sont aux abonnés absents (à moins
que l’on comptabilise les arches du viaduc telles quelles). Dans la première moitié du XXème, de nombreux stades français ont d’abord été des vélodromes (pour le cyclisme notamment) avant d’être des terrains de
football. Nous verrons qu’à Sedan, les deux espaces seront séparés dès les années 1930 (2ème partie de cet épisode à venir l’été prochain).
Commençons
notre visite en remontant le temps, au
lendemain de la Première Guerre mondiale, avec deux stades sedanais plus ou moins oubliés de la mémoire collective des supporters ardennais, et nonobstant un stade qui n’a jamais vu le
jour :
Episode n°2 : Les Lieux
sportifs : Les stades sedanais dans l’espace et le temps
(1ère partie)
1) Le stade
Jean Stackler (1919 – 1924) :
Après les premiers combats de l’été 1914, suivis par cinquante-deux mois d’occupation allemande en 14/18, Sedan est
libéré le 17 novembre 1918. Durant cette période difficile et troublée, les Sedanais sont progressivement privés de toutes les libertés. Le territoire du Sedanais devient un vaste camp de prisonniers
où les Allemands pillent, et réquisitionnent en permanence… Le travail forcé est quotidien… Des civils sedanais sont déportés… Au total, ce sont 650 Sedanais qui perdent la vie lors de la Première
Guerre mondiale. Le retour à une vie normale entre les destructions, les blessés et les « gueules cassées » est quasiment impossible dans l’immédiat après-guerre (3).
Jean Stackler (1877 – 1916) fut
conseiller municipal à Sedan. D’ailleurs, son père, Joseph Stackler, décoré de la guerre de 1870, fut le maire de la cité de Turenne jusqu’en 1903. Issu d’une famille d’industriels alsaciens,
Jean Stackler, manufacturier de profession, avait apporté dans ses usines tous les perfectionnements de la technique moderne.
Capitaine
au 9e bataillon de chasseurs à pied, il trouva la mort sur le front de la Grande Guerre le 17 septembre 1916 au cours de la terrible bataille de la Somme
(à Berny-en-Santerre). Chevalier de la Légion d’honneur, décoré de la Croix de Guerre, il fut inhumé à Sedan seulement en 1921. Présenté par la
presse locale comme étant créatif, généreux et tenace, « il avait su conquérir une place importante dans Sedan » avant 1914 (4). En conséquence, le nom
du premier stade sedanais, celui de l’Union Athlétique Sedanaise porta son nom entre 1919 et 1924. Il était entouré d’une piste en cendrée pour la pratique de l’athlétisme, mais il était en revanche
totalement dépourvu de la moindre tribune. Il se trouvait grosso-modo, très légèrement à l’est de l’emplacement de l’actuel stade Louis Dugauguez (5), englobé dans la promenade du Bourrelet.
Sur le premier cliché en noir et blanc, on devine au
second plan l’emplacement qui sera occupé un jour futur par le stade Emile Albeau, la rue Berthelot, dans le prolongement du boulevard Fabert. Quand le football essaie de reprendre ses droits après la guerre, d’anciens joueurs tentent d’organiser un match - rapidement après l’Armistice du
11-Novembre - avec le 104ème régiment d’infanterie qui vient de rentrer dans la ville. Ce premier match se joue dans la prairie de Torcy non loin des fils de fers barbelés des
Allemands et des tranchées du boulevard Fabert. Cependant, assez vite, dans ces premiers mois libérés, les jeunes Sedanais préparent un nouveau terrain de jeu. Avant-guerre, il existait, rue
Berthelot un grand étang. Ce dernier est coupé en deux parties par les remblaiements des décombres des maisons détruites boulevard de Lattre de Tassigny. Le nouveau terrain est ainsi
nivelé (6). Le principal problème rencontré dans ce premier stade est…l’eau avec un terrain souvent impraticable, voire de fréquentes inondations (La Meuse étant
toute proche). Le nombre de matches annulés est assez élevé. Par exemple, le sol est totalement inondé pendant tout l’hiver 1923 ! Au même endroit, un siècle plus tard,
coach Saragaglia se plaint d’avoir « la pelouse la plus pourrie de France » ! (7)
Ainsi, le premier match disputé dans son premier stade
(terrain diront certains) par l’Union Athlétique Sedanaise, créée avec les rescapés de la guerre, a lieu le 14 décembre 1919 contre le Stade Ardennais dans le championnat amateur et départemental
des Ardennes (1ère série). L’U.A.S s’incline 3-2. Le journaliste du Petit Ardennais affirme que l’adversaire des Sedanais a gagné de « justesse » et
qu’il a insisté à « une belle partie où des deux côtés on vit du beau jeu » (édition du 17/12/1919). Dans Le Cri de Sedan du 21 décembre 1919, le reporter a observé que « ce résultat ne donne
pas la physionomie du match (…) L’UAS a pendant les trois quarts de la partie, dominé ses adversaires. Seul le manque de finish des attaques menées à toute vitesse par les ailiers, a évité aux
visiteurs une défaite. Il augure une saison glorieuse pour les Vert et Rouge s’ils veulent continuer à être les joueurs disciplinés, obéissant docilement aux directives de leur brillant
capitaine ». Les premiers joueurs sedanais a foulé la pelouse du stade Jean Stackler ont pour nom : Viard, Blaise, Tilkin, Pierlot, Massonnet, Motsch, Brasseur, Bricau, Grunemberger, Lagalis, Moreau, Roynette, Vuarnier et bien sûr André Trubert ! A cette époque, de nombreux joueurs occupent également des fonctions de
dirigeant, comme Viard qui est secrétaire de l’association, Pierlot est trésorier, Trubert et Grunemberg commissaires.
C’est également dans cette enceinte originelle que l’U.A.S fit ses grands débuts dans la Coupe de France (édition
1921/1922), une épreuve qui marqua fortement l’histoire sedanaise.
Ce
dimanche 18 septembre 1921, par un mauvais temps, l’Union Athlétique Sedanaise fait sa première sortie en Coupe de France. C’est donc au stade Jean-Stackler qu’elle dispute cette rencontre. D’après l’édition
du Petit Ardennais datée du 21 septembre 1921, nous apprenons que 500 spectateurs étaient venus se masser autour du terrain, dépourvu de tribunes,
mais équipé d’une piste d’athlétisme. Les footballeurs sedanais vont faire mieux que se défendre face à la Société Sportive du Parc Pommery (SSPP), ancêtre
du Stade de Reims. Les « Vert et Rouge », désignés tel quel dans le compte-rendu, jouent avec le vent, et attaquent régulièrement vers les « bois » du gardien rémois. C’est ainsi
Pierre Vautelet qui marque le premier but sedanais en Coupe de France. En 2ème mi-temps, la défense de l’UAS fut héroïque pour résister aux assauts de la SSPP. D’ailleurs l’anonyme journaliste du quotidien local
évoque le « courage et la volonté de gagner » de Sedan, les arrières et demis « marquant étroitement l’homme », sans oublier « la ligne d’avants digne de sa tâche ».
Qualification sedanaise 1-0 !
2) Le stade du Bourrelet (1924 – 1936) :
Le stade du Bourrelet – deuxième enceinte sedanaise -
se situait exactement au même endroit que l’ancien stade Emile Albeau. Le Bourrelet est en fait sa première appellation. Le changement de nom ayant eu lieu en 1936.
A la fin
du XIXème siècle, le député-maire de Sedan (de 1855 à 1873 et de 1876 à 1883), Auguste Philippoteaux – également vice-président de l’Assemblée nationale – et l’architecte Edouard Depaquit ont totalement repensé leur ville : Une immense transformation urbaine se déroule dans la cité de Turenne entre 1877 et 1884.
Il s’agit de faire surgir une ville nouvelle à côté de la ville ancienne après l’arasement de l’enceinte fortifiée. L’un des plus gros
chantiers fut l’aménagement d’une nouvelle artère principale, d’abord dénommée l’Avenue du Ménil avant de prendre le nom de l’Avenue Philippoteaux en 1887, longue à l’origine de 1 km 500, puis portée à 2 kms. Cet axe total nord-sud est vital pour Sedan, qui se dirige jusqu’au
pont de la Gare. Il a nécessité l’arasement du Bastion de Turenne et l’aménagement des Fossés entre le quartier actuel de la Z.U.P du Lac et la Meuse,
entre autres par le remploi des énormes déblais tirés des destructions… Tout au long de
l’avenue furent prévues des rues adjacentes pour servir d’articulations entre l’ancienne et la nouvelle ville (8) : Il existe ainsi, à Sedan, une rue Berthelot,
appelée auparavant rue des Fossés. Elle longeait feu le "Stade
Emile Albeau" et la petite tribune en
pierres meulières. Elle a été ouverte à l'emplacement d'un "Bourrelet" de terre.
Celui-ci faisait office de digue contre les crues de
la Meuse et de ligne de défense avancée devant les
remparts. Peu après la guerre de 1870, tous les ouvragesmilitaires de la partie sud
de Sedan ont été rasés afin de permettre l'extension de la
ville. Ils ont donné leur nom à des rues ou à des quartiers, comme le
"Bourrelet" ou la "Rue des Fausses Braies", par exemple (9). Le photographe
sedanais Willeme a immortalisé ces travaux :
Après le
stade Jean Stackler, une réflexion a lieu à Sedan pour choisir un nouveau lieu d’implantation pour un stade. En effet, un des problèmes récurrents dans la
sous-préfecture des Ardennes est l’eau, la proximité de la Meuse et en conséquence les fréquentes inondations. Dans les années 1922 et 1923, nombre de matchs sont annulés en raison d’un terrain
impraticable… La municipalité sedanaise a conscience de la situation et propose aux joueurs de l’UAS de jouer de temps à autre sur…un terrain vague,
dans le prolongement du boulevard Fabert, vaguement protégé par une digue-promenade allant du jardin botanique au bord de Meuse (10). Cette question du
terrain pour l’équipe sedanaise devient même un sujet de discussion lors de la campagne électorale d’après-guerre. D’ailleurs, un fait
peu connu des Sedanais, est que l’attribution de ce nouveau terrain (à la très longue destinée, le Bourrelet puis Emile-Albeau étant le lieu
des footballeurs sedanais jusqu’en l’an 2000) fut même à l’origine d’une grave crise municipale – révélée par l’hebdomadaire Le Réveil de
Sedan du 22 août 1920 - amenant à la démission du maire-avocat Francisque Dalboy en 1920!
Celui-ci aurait en effet préféré faire construire le « stade du… Champ-de-Mars » et ce malgré l’opposition de son conseil municipal. Au final, le stade du Champ de Mars n’a jamais vu le
jour… Si on s’en réfère à la topographie de la ville, l’élu sedanais avait sans doute des vues vers la rue et le jardin portant le même nom…
Bref, le terrain Jean Stackler étant totalement inondé tout l’hiver 1923, l’UAS obtient – enfin ! -
en mars de la même année l’autorisation d’utiliser le terrain dit du Bourrelet. Il ne reste plus qu’à l’aménager : Quelque temps plus tard, l’hebdomadaire Sedan Républicain (édition du 14 septembre 1924) annonce que « le stade de l’U.A.S est
terminé et (…) que le 21 septembre fera date dans l’histoire du sport ardennais. Après une année de labeur (…) l’U.A.S est arrivée à doter Sedan d’un magnifique terrain de jeux à un endroit où il
existait qu’un terrain vague. Maintenant les vert et rouge sont chez eux ». Ce nouveau terrain mesure 90 mètres sur 60. Une palissade est construite, et le passage sur la digue est interdit les jours de match afin d’assurer un
maximum de recettes. Le club s’est également doté d’un club house, une salle de réunion, deux vestiaires, une buvette et d’un logement pour le concierge.
L’inauguration officielle du stade du Bourrelet a donc
lieu le 21 septembre 1924 :
Le Petit Ardennais nous informe que
« l’assistance y est nombreuse, malgré la pluie ». Parmi les officiels, sont présents le sous-préfet (Mr Jouve), le sénateur-maire de Sedan (Mr Charpentier), un certain…
Emile Albeau, conseiller général, le capitaine de garnison Dautel et quelques officiers. Il y eut deux matchs
en ce jour d’inauguration : Hirson bat l’équipe B de l’UAS (1-0). Quant à l’équipe première sedanaise, elle fait 0-0 contre Messine au cours d’une « partie extrêmement bien
jouée ». Les festivités furent très nombreuses à côté de ces deux parties de football avec notamment les gymnastes de la Société de gymnastique et
d’escrime de Sedan, la société de Préparation militaire « le Drapeau tricolore », le tout accompagné avec le concours de l’harmonie des sapeurs-pompiers : Javelot, courses à pied,
exercices de bâton, démonstration d’éducation physique… « Le public applaudit vivement » !
Pour
terminer cette journée, le président sedanais, Marcel Schmitt, offrit le vin d’honneur pour « la prospérité de l’U.A.S et aux succès de son nouveau terrain si bien
aménagé ». A noter qu’André Trubert se voit confier la responsabilité de la direction du stade.
D’autres aménagements auront lieu dans les années suivantes, comme par exemple la construction d’une tribune en 1927
(11).
Enfin, il faut signaler que parmi d’autres réorganisations
du site du Bourrelet, en 1932, le terrain est légèrement décalé d’une quarantaine de mètres en direction de la Meuse pour permettre l’édification d’un vélodrome.
Dans sa brève histoire sportive d’une douzaine d’années,
le stade du Bourrelet voit l’U.A.S, devenue l’U.A.S.T en 1928, évoluait, en amateur, dans le championnat départemental des Ardennes (principalement en 1ère série). Son principal fait glorieux est l’accession de l’équipe de Sedan en
« Promotion » lors du printemps 1932 sous la présidence de Philippe Ninnin, après avoir échoué à la 2ème place du championnat des Ardennes en 1930.
En Coupe de France, le Bourrelet ne connait que des
rencontres de 1er ou de second tour. L’un des moments les plus marquants, le 8 octobre 1933, est la qualification de l’UAST pour le 3ème tour en battant le Club Sportif Orne 1919 Amnéville 5-4.
Thomas DELAGE (Professeur
d’Histoire)
Prochainement : Episode n°2 : Les
Lieux sportifs : les stades sedanais dans l’espace et le temps (2ème partie)
Notes :
1) Longtemps oubliée (ou dénigrée), la préhistoire du
football sedanais (sur les origines du club – avant 1945, voire avant 1914) a dorénavant une littérature plus abondante : _ J-C Michaud, « La glorieuse épopée des footballeurs ; Le début des voyous
», L’Ardennais, 13/01/1982. _ Claude Lambert, « Les précurseurs du football sedanais », Terres Ardennaises, n°17, décembre 1986. _ Marc Barreaud, « Genèse d’une passion ardennaise », Revue Historique
Ardennaise, n°46,
2014. _ Olivier Laurant, « Les pionniers du football sedanais (1901-1946) », Le Pays sedanais, tome 37, 2019. _ Thomas Delage, « Le football sedanais a 120
ans », allezsedan.com, rubrique « Chronique du passé », 8/03/2021. _ Marc Barreaud, Les grandes heures du football ardennais, 2021. 2) Pierre Arnaud, Thierry Terret, Le sport et ses espaces : XIXème et XXème siècle, 1998. Michaël Delépine, Les stades du football français, 2010. 3) Liste non exhaustive d’ouvrages retraçant la dureté de l’occupation allemande pendant la Grande Guerre : _ L’Enfant Yves Congar, Journal de guerre 1914-1918, présenté par Stéphane Audoin-Rouzeau, Paris, Editions du CERF, 1997, 287p. _ RigobertFaÿ, Sedan, prison sans barreaux. Journal de guerre
(1914-1917),
Charleville, Sopaic, 1997, 451p. _ Docteur A. Lapierre, Les Allemands dans le Sedanais, l’invasion et l’occupation 1914-1918, Nouzonville, La Cerise aux Loups, 2001, 202p. (1ère
éd., Les Allemands
à Sedan, 1914-1918, Charleville, Emile
Ruben, 1920). _ Jean-Marie Mabillon, 1914/1918, Sedan ville allemande, Douzy, Patrimoine ardennais, Euromédia, 2010, 111p. _ Collectif (Musée municipal de Sedan), Sedan, Ville occupée, 1914/1918, Vouziers, Imprimerie Félix, Editions Noires Terres, 2017, 127p. _ Sébastien Haguette et Reinhold Weitz, Le bagne de Sedan, Études sur le travail forcé pendant la Grande
Guerre, 2023. 4) « Héros sedanais », Le Petit Ardennais, 18 octobre 1919. 5) Marc Barreaud, Dictionnaire des footballeurs
sedanais, 2010. 6) Jules Leroy, « Soixante de
football », L’Ardennais, 18/01/1974. 7) Interview d’Olivier Saragaglia, entraineur du CSSA, sur Radio8 (diffusé le 16/01/2023). 8)
Jacques Rousseau, Sedan, ville nouvelle (2000). 9) Gérald Dardart, « Le jardin botanique, un creuset de verdure au cœur de Sedan », Sedan Magazine, n°108, août 2013. 10) « Le premier stade… », L’Ardennais, 7/04/1996. 11) Claude Lambert, « Il y a 78 ans…le stade du Bourrelet », allezsedan.com, rubrique « Chronique du passé »,20/09/2004.